Une défaite pas un scandale

Publié le par Pauline

Mardi soir, Lille-Manchester, un seul but des mancuniens, toute une polémique. Un but rapide qui a surpris les Lillois, mais un but réglementaire.

« Nous sommes victimes d’une injustice ». Les propos de Michel Seydoux, président du LOSC sont sans réserve. Mardi soir au stade Félix Bollaert de Lens, les Lillois ont perdu 1-0 face à Manchester United lors du match aller des huitièmes de finale de la Ligue des champions de football.
Tout a basculé à la 84ème minute pour le LOSC. Ryan Giggs a osé. Il a marqué un coup franc sans que l’arbitre ait sifflé. Les Lillois crient au scandale, les mancuniens revendiquent l’astuce. Le règlement est pourtant clair : la circulaire 13 des lois du football de l’International Board, relative au coup franc, précise que « l’équipe qui bénéficie d’un coup franc peut jouer rapidement ». Le but est donc conforme aux standards du football, n’en déplaisent aux supporteurs des Dogues. « Le but est valide, le ballon était arrêté et le coup franc a été joué à l’endroit de la faute », explique Joël Quiniou, ancien arbitre international. Le problème, c’est l’attitude du directeur de jeu de la rencontre, le Néerlandais Eric Braamhaar. Alors même que Tony Sylva, le gardien Lillois, constituait le mur de défenseurs, il s’est écarté de Ryan Giggs, lui donnant l’autorisation de tirer rapidement. Seulement personne d’autre ne semble avoir reçu l’information, pour le plus grand malheur des Lillois. « C’est l’attaquant qui bénéficiait du coup franc, s’il a voulu jouer vite, libre à lui », note Joël Quiniou . Les joueurs du LOSC ne l’entendaient pas de cette oreille. Après le but, ils se sont rués sur le quatrième arbitre pour poser des réserves techniques. Quiproquo. Les Anglais, eux, ont cru que les joueurs français voulaient arrêter le match. Dans les compétitions européennes, les réclamations interviennent à la fin du match alors qu’en ligue 1, c’est avant le premier arrêt de jeu. Deux philosophies du football s’opposent dans ce litige. D’un côté celle des Anglais qui sont habitués à jouer vite ; de l’autre celle des Français, respectueux des coups de sifflets du « maître de la rencontre ». Car comme l’explique Joël Quiniou, « il aurait fallu un geste fort, bien construit » pour éviter tout malentendu. Si le cas fait débat, il n’est pourtant pas isolé. Le 12 décembre 2004, Thierry Henry avait profité de l’opportunité de jeu rapide pour marquer le deuxième but d’Arsenal face à Chelsea, lors de la 17ème journée de Premier League. « Il faut toujours avoir un œil sur l’arbitre » rappelle Joël Quiniou. Les Lillois n’ont devront être plus attentifs le 7 mars à Old Trafford pour le match retour.

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M
tu deviens sacrément pointue en foot  !!!  on voit que tu es à bonne école ...... mais tu aurais pu parler du but refusé   drôle d'arbitre .....
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